Les pitchs, les pitchs,...

On ne sait plus comment le dire, il faut réparer les pitches ; pas uniquement les siens. Pour des tas de bonnes raisons.

La Fédération française de golf a publié une remarquable vidéo, disponible sur YouTube (https://www.youtube.com/watch?v=P1I_N1kj1gc). Elle ne dure que deux minutes et je vous recommande de la voir et de la revoir : elle devrait bientôt être diffusée sur les écrans de notre clubhouse. On y insiste notamment sur le fait qu’il existe trois types de pitches : les simples enfoncements ; les déchirures ; les pitches anciens ou mal réparés.

L’important est de bien comprendre les différences, car un mauvais diagnostic entraîne un mauvais remède et empire les dégâts. Sur un simple enfoncement, les racines du gazon ne sont pas arrachées et — uniquement dans ce cas — il est exact qu’on « relève » le pitch. Si l’impact est plus important et provoque un déchirement du gazon, voire l’arrachement d’un petit morceau de la surface, il faut combler la partie abimée en rapprochant délicatement le contour sain (sans en arracher les racines, ce qui agrandirait la zone abimée). Enfin, il est possible d’intervenir sur un pitch mal réparé ou un pitch ancien reconnaissable par une zone morte de quelques centimètres carrés. Il faut alors légèrement carotter cette zone en tournant le relève-pitch (un bon, une « fourchette » disent nos amis québécois, pas un « brol en plastique » !) et ensuite combler le trou en rapprochant le contour sain. Si vous ne l’avez jamais fait, demander à une personne plus experte de vous montrer la procédure.

Engagez-nous dans ce combat quotidien ! Toutes les joueuses et tous les joueurs vous en sauront gré et vous bénéficierez du travail de toute l’armée.